Luttons contre le plastique !

Publié le 3 juillet 2023  |  Article de la catégorie :

La CACL est garante de la protection de l’environnement sur son territoire. Nombreux sont les démarches et projets pour mieux collecter et gérer les déchets : la mise en place du tri du verre depuis 2006 et celui des recyclables secs en 2015, les aides à l’achat pour un composteur, un kit de couches lavables, le réseau des déchetteries qui favorisent le recyclage, le grand projet de la future ISDND et son UVE...

Le plastique ramassé dans vos bacs jaunes sont acheminés au centre de tri Ekotri afin d'être recyclé : 9 bouteilles en plastiques pour confectionner un tee-shirt !

Mais le plastique qui n'est pas recyclé est l'un des plus grands fléaux de la planète : il ne désagrège jamais !

Un état de la situation et quelques conseils judicieux pour bannir ce matériau.

Plus dangereux qu’un requin-tigre !

Non biodégradables, la plupart des sacs plastiques terminent leur vie dans la nature et en particulier dans les océans. Là, ils viennent former le terrible 8e continent ! Au nord du Pacifique et sur une surface de 18 fois la Guyane, une gigantesque décharge de produits en plastique flotte dans l’eau. Les animaux marins et des oiseaux se font piéger par ces débris de matériel de pêche, de bouteilles en plastique et de sacs

 

Le 3 juillet, c'est la Journée mondiale sans sac plastique !

Journée sans plastique

Il y a du plastique dans l’air !

Le plastique ne se dégrade jamais vraiment : il se transforme en microparticules. Ingérées par les poissons, elles finissent dans nos assiettes !

Et les microplastiques deviennent des nanoplastiques que l’on retrouve dans l’atmosphère et que nous poumons ingèrent. 40 à 420 kilos de plastique flottent chaque jour dans le ciel parisien !

Créé par la fondation australienne Minderoo, visitez le site de la météo du plastique.

Sac le plus ecolo

Remplacer les sacs plastiques, c'est fantastique !

Les sacs plastiques à usage unique sont interdits en caisse depuis le 1er juillet 2016 et si tout va bien, vous êtes passé au « tote bag » (de l’anglais « to tote », transporter), ce fameux sac à provisions réutilisable.

Il en existe de toutes sortes, le plus écolo de tous sera celui fabriqué à partir de tissus ou vêtements que vous vous apprêtiez à jeter. Fini les objets à usage unique !

Mais nous ne sommes pas tous des bricoleurs ou couturiers. Dans la déchetterie de Cayenne, des associations de recyclage et réparation récupèrent les objets ou les matériaux et leur offrent une seconde vie. Ayez le réflexe déchetterie plutôt que poubelle !

Le summum du « tote bag » est un sac en jute. Lorsque vous l’aurez épuisé, vous pourrez l’ajouter au compost. Fabriqué à partir de fibres végétales naturelles, durables et biodégradables, il se décompose naturellement. Et grâce à lui, c’est 600 sacs plastiques que vous n’aurez pas utilisés. Certains commerçants vous en proposent, mais voyez aussi si les agriculteurs proches de chez vous en ont à vendre ou donner.

On vous rappelle par la même occasion que le compostage sera obligatoire dès 2024 ! Un art à pratiquer en cuisine pour enrichir la terre.

Zéro déchet, c’est possible ?

Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. L’usage du plastique dans les foyers n’est pas si ancien et nos arrière-grands-mères portaient des tote-bag, utilisaient des récipients en terre cuite idéals pour la cuisson lente d’une spécialité culinaire de chez nous !

Après la 2de guerre mondiale, la pénurie de matériaux accélère la production du plastique et dans les années 50, il a envahi tous les espaces pour tous les usages. Jusque dans les modes : vêtements et décoration d’intérieur. Bon marché, léger, résistant, adaptable, le plastique crée l’ère du tout jetable.

Mieux informés des conséquences de sa production sur la planète et l’humanité, les jeunes du 21e siècle redécouvrent et réinventent les vertus des matières naturelles et font sus au plastique dans toutes les pièces de la maison par la reconversion d’objets jetables.

Le meilleur moyen de ne pas produire de déchets passe par l’adoption d’un mode de consommation raisonnée : acheter moins pour commencer, acheter en gros pour limiter les emballages, acheter en vrac pour supprimer les avantages et acheter local surtout !